Tout doucement la chaleur du soleil vient réchauffer nos extrémités engourdies par le froid nocturne. Nous redescendons rapidement l’arête sommitale où se pressent désormais les groupes pour franchir le raidillon final. Au bas de la grande pente nous nous offrons une petite pause et partageons nos maigres vivres avec le guide sherpa d'une autre équipe de grimpeurs. Le glacier est vite avalé. Avant de replonger vers le camp de base nous jetons un dernier regard vers la cime du Stok Kangri comme pour nous assurer que tout cela n'a pas été qu'un rêve. Il est a peine 9 heure lorsque nous retrouvons Lotus sous la tente cuisine.
Le lendemain matin le mauvais temps se réinstalle sur les montagnes et c'est sous les flocons de neige que nous replions les affaires. La pluie prendra le relais durant toute la descente vers le village de Stok.
De retour a Leh nous profiterons de nos derniers jours en terre Ladakhi pour bouquiner, se goinfrer de pâtisseries et se reposer de tant de kilomètres parcourus. Nous mettons aussi à profit ces quelques jours chômés pour rendre visite à nos amis moines de Saboo et jeter un œil à la librairie dont la construction a drôlement bien avancé.
Le 23 août au petit matin, l'avion s'arrache lourdement de la piste poussiéreuse de Leh. Comme un dernier clin d’œil que nous feraient les montagnes himalayennes, nous contemplons enfin à travers le hublot la lointaine chaîne du Karakorum et ses sommets mythiques : le K2 et le Nanga Parbat. Peu a peu les hautes cimes s’éloignent et les nuages de la mousson reprennent du terrain. Nous atterrissons à Dehli dans une ambiance d'étuve qui nous fait rapidement regretter le doux climat d'altitude. Heureusement nous ne resterons que 24 heures dans cette mégalopole trop bruyante, polluée et surpeuplée.
Le 25 aout, à 5 heures du matin, l'Airbus de la compagnie Turkish Airline s'engage sur la piste de l'Indira Gandhi International Airport. Sitôt le feu vert accordé par les contrôleurs aériens, les réacteurs mettent en branle la carlingue de l'appareil qui commence a prendre de la vitesse. 5, 4, 3, 2, 1, ... soudain la queue de l'avion se lève nous propulsant ainsi dans l'air déjà tiède du jour naissant. Les images des six derniers mois se bousculent dans nos têtes et déjà la nostalgie des longues journées de marche à travers les montagnes himalayennes nous guette. Nous nous promettons cependant de revenir un jour explorer d'autres vallées, gravir d'autres sommets, côtoyer d'autres peuples... Ainsi se termine l'aventure !
Le lendemain matin le mauvais temps se réinstalle sur les montagnes et c'est sous les flocons de neige que nous replions les affaires. La pluie prendra le relais durant toute la descente vers le village de Stok.
De retour a Leh nous profiterons de nos derniers jours en terre Ladakhi pour bouquiner, se goinfrer de pâtisseries et se reposer de tant de kilomètres parcourus. Nous mettons aussi à profit ces quelques jours chômés pour rendre visite à nos amis moines de Saboo et jeter un œil à la librairie dont la construction a drôlement bien avancé.
Le 23 août au petit matin, l'avion s'arrache lourdement de la piste poussiéreuse de Leh. Comme un dernier clin d’œil que nous feraient les montagnes himalayennes, nous contemplons enfin à travers le hublot la lointaine chaîne du Karakorum et ses sommets mythiques : le K2 et le Nanga Parbat. Peu a peu les hautes cimes s’éloignent et les nuages de la mousson reprennent du terrain. Nous atterrissons à Dehli dans une ambiance d'étuve qui nous fait rapidement regretter le doux climat d'altitude. Heureusement nous ne resterons que 24 heures dans cette mégalopole trop bruyante, polluée et surpeuplée.
Le 25 aout, à 5 heures du matin, l'Airbus de la compagnie Turkish Airline s'engage sur la piste de l'Indira Gandhi International Airport. Sitôt le feu vert accordé par les contrôleurs aériens, les réacteurs mettent en branle la carlingue de l'appareil qui commence a prendre de la vitesse. 5, 4, 3, 2, 1, ... soudain la queue de l'avion se lève nous propulsant ainsi dans l'air déjà tiède du jour naissant. Les images des six derniers mois se bousculent dans nos têtes et déjà la nostalgie des longues journées de marche à travers les montagnes himalayennes nous guette. Nous nous promettons cependant de revenir un jour explorer d'autres vallées, gravir d'autres sommets, côtoyer d'autres peuples... Ainsi se termine l'aventure !