Samedi 18 juin, Hélène et moi-même nous aprêtons a traverser la Makhali Nadi et ainsi entrer en Inde mais notre ardeur est rapidement freinée. Nous ne sommes pas arrivés au bout du pont que déjà les douaniers indiens nous font signe de retourner cote népalais. Nous brandissons nos visas mais rien n'y fait. L'absence d'un bureau d'immigration a Dharchula nous condamne a franchir la frontière a Mahendranagar, soit 300 kms plus au sud. L’inflexibilité des fonctionnaires et la stupidité du système nous font hurler de rage...Nous sommes donc bons pour faire 19 heures de trajet dans un bus bondé (quand l’intérieur est plein, les passagers s'entassent sur le toit), cheminant toujours sur des routes défoncées. Arriver a destination vivant tient du miracle. Assurément, rouler en bus au Népal permet d'accroitre sa ferveur religieuse !-) Nous comprenons désormais pourquoi les Tatas arborent tant d'images de divinités. Pour notre part, nous les invoquerons toutes : Shiva, Durga, Ganesh, Krishna, Buddha, etc.
Finalement, au petit matin, nous entrons enfin en Inde (tampon de l'Immigration office a l'appui) au village de Banbassa. A cette saison et a cette altitude la chaleur est écrasante (40 degrés). Un problème subsiste : nous n'avons toujours pas de carte topographique pour continuer en Uttaranchal. Nous prenons donc un bus pour Nainital dans l'espoir de trouver le précieux sésame. Nos espoirs sont rapidement balayes. La cite est certe touristique mais pas la moindre trace d'une carte digne de ce nom. Autour du lac s'alignent les hôtels de luxe. Nous peinons a trouver un hébergement bon marcher. Dans les rues, les riches indiens viennent dépenser sans vergogne leurs roupis. Nous ne nous sentons pas vraiment a notre place. A nouveau il nous faut modifier nos plans et quitter l'endroit au plus vite si nous ne voulons pas voir nos économies fondre comme neige au soleil.
Le lendemain, nous prenons un bus de nuit pour Dehli avec la certitude de trouver une plus vaste documentation. La capitale, au style plutôt moderne, contraste fortement au reste du pays. Le bruit et l'agitation permanente ne nous incite pas a prendre racine. Pas plus d'ailleurs que le comportement des indiens à notre égard. Les sourires sont rares et les cas d’incivilités se répètent. Côté cartes, c'est le désert topographique. Le moral plonge. Nos plans s'effondrent comme un château de cartes. Début d’après-midi, nous prenons le chemin de l’aéroport. Destination Leh au Ladakh. De la, il nous faudra improviser... une fois de plus ! Chose certaine : le relief spécifique de la région nous coupera de la mousson et la haute altitude nous apportera un peu de fraicheur. Malgré tous ces problèmes notre volonté de continuer le voyage perdure. Ainsi l'aventure continuera au Cachemire...
Finalement, au petit matin, nous entrons enfin en Inde (tampon de l'Immigration office a l'appui) au village de Banbassa. A cette saison et a cette altitude la chaleur est écrasante (40 degrés). Un problème subsiste : nous n'avons toujours pas de carte topographique pour continuer en Uttaranchal. Nous prenons donc un bus pour Nainital dans l'espoir de trouver le précieux sésame. Nos espoirs sont rapidement balayes. La cite est certe touristique mais pas la moindre trace d'une carte digne de ce nom. Autour du lac s'alignent les hôtels de luxe. Nous peinons a trouver un hébergement bon marcher. Dans les rues, les riches indiens viennent dépenser sans vergogne leurs roupis. Nous ne nous sentons pas vraiment a notre place. A nouveau il nous faut modifier nos plans et quitter l'endroit au plus vite si nous ne voulons pas voir nos économies fondre comme neige au soleil.
Le lendemain, nous prenons un bus de nuit pour Dehli avec la certitude de trouver une plus vaste documentation. La capitale, au style plutôt moderne, contraste fortement au reste du pays. Le bruit et l'agitation permanente ne nous incite pas a prendre racine. Pas plus d'ailleurs que le comportement des indiens à notre égard. Les sourires sont rares et les cas d’incivilités se répètent. Côté cartes, c'est le désert topographique. Le moral plonge. Nos plans s'effondrent comme un château de cartes. Début d’après-midi, nous prenons le chemin de l’aéroport. Destination Leh au Ladakh. De la, il nous faudra improviser... une fois de plus ! Chose certaine : le relief spécifique de la région nous coupera de la mousson et la haute altitude nous apportera un peu de fraicheur. Malgré tous ces problèmes notre volonté de continuer le voyage perdure. Ainsi l'aventure continuera au Cachemire...
Attente à l'aéroport de Dehli |